Le prélèvement et de la greffe d’organes sont des activités de santé publique qui  constituent, en vertu de la lettre expresse de l’article L. 2131-1 A du code  de la santé publique, « une priorité nationale ».
 Parce qu’elles mettent en jeu  des coopérations professionnelles
                 complexes et mobilisent des expertises de haut niveau, elles représentent, pour l’organisation des établissements de santé autorisés à les pratiquer, un défi qui se renouvelle chaque jour1.
 Parce qu’elles constituent une thérapeutique qui reste, à ce jour, sans équivalent, elles suscitent aussi,
                 pour les patients qui  en ont besoin, des  attentes considérables, qui n’ont  fait que croître au  cours des dernières années.
  Pour assurer la mobilisation  efficace de tous les  acteurs concernés, les pouvoirs  publics sont intervenus, dès  le début des années  2000, pour définir des plans
                 ministériels. 
Le premier plan a couvert la période 2000-2003, le deuxième la période 2012-2016 et le troisième la période 2017-2021. Le troisième plan ministériel a permis d’enregistrer des résultats positifs, notamment pour ce qui concerne la montée en puissance du protocole « Maastricht III »,
                 permettant le prélèvement  sur des donneurs  décédés d’un arrêt  circulatoire2, l’augmentation du  nombre moyen d’organes  prélevés par donneur  décédé ou encore  la réduction de  la durée moyenne  d’ischémie froide pour  la greffe rénale.  Pour autant, il  n’a pas empêché la diminution du nombre de
                 transplantations, une première fois en 2018, puis en 2020, sous l’effet de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.
 Cette crise, qui a provoqué une diminution de 25 % du nombre des transplantations en 2020, a fragilisé l’organisation de la filière du prélèvement et de la greffe,  en
                 dépit de la mobilisation remarquable des professionnels et de la vigilance des représentants des patients.
 Dans ce contexte, le quatrième plan greffe propose des réponses innovantes et concrètes pour remédier aux difficultés causées par la crise et dessiner un nouveau chemin pour le  progrès
                 en transplantation, avec la volonté de susciter l’adhésion  de toutes les parties prenantes. Cinq innovations doivent  ainsi permettre de redonner un nouveau souffle à  la filière :
 • La mobilisation des infirmières  en pratique avancée pour assurer la professionnalisation des  coordinations
                 hospitalières de prélèvement et faciliter le suivi des  patients greffés, en complément de la systématisation des  audits et du renforcement de la formation.
 •  Le développement assumé du prélèvement multi-sources pour contrecarrer  la baisse tendancielle du nombre de sujets en  état de mort
                 encéphalique. Cet effort impliquera notamment la poursuite du déploiement du protocole Maastricht III, l’intensification de la pratique des prélèvements sur donneur vivant et le développement du prélèvement pédiatrique.
 • La révision des modalités de financement de l’activité de  prélèvement
                 et de greffe,  dans un sens  plus incitatif, pour  assurer l’attractivité de  la filière, avec  en particulier, l’harmonisation  de la rémunération  des astreintes chirurgicales,  la refonte des  modalités de détermination  des forfaits «  prélèvement d’organes » (PO) et la redéfinition du tarif des
                 prélèvements de rein sur donneur vivant pour mieux valoriser le coût de l’occupation des blocs opératoires. 
En parallèle, pour le prélèvement comme pour la greffe, le plan prévoit de renforcer la transparence des financements fléchés, en recommandant la tenue, dans chaque établissement de  santé
                 autorisé, d’un dialogue de gestion dédié à ces activités.
               
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Les associations soutenant le don d’organes et de tissus se sont mises d’accord pour adopter un symbole commun, avec le soutien de l’Agence de la biomédecine et de la Fondation de l’Académie de médecine, qui prend dorénavant la forme d’un ruban vert. 
                 	Ce symbole rappelle que nous sommes tous donneurs d’organes et la gratitude de la société à l’égard des donneurs
Le 07 juillet 2022, par décret, le Ministère de la santé, a notifié le renouvellement pour cinq ans, de l’agrément national à l’association France Greffes COEUR ET/OU POUMONS, pour la représentation des usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique. Pour en savoir plus >>>